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Journée Internationale des Droits des Femmes à la résidence de France et portraits de Femmes inspirantes aux Émirats Arabes Unis

Journée Internationale des Droits des Femmes à la résidence de France et portraits de Femmes inspirantes aux Émirats Arabes Unis

Le 8 mars dernier, les membres du Comité d’Abu Dhabi Accueil ainsi que ceux du French Social Club ont eu l’honneur d’être conviés par l’ambassade de France à Abu Dhabi pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes au sein de la résidence de France. À cette occasion, le collectif d’artistes "Féminin Pluriel de Dubaï" a eu l’opportunité d’exposer ses œuvres, tandis que les auteurs Marie-Jeanne Acquaviva & Olivia Froudkine ont présenté leur ouvrage intitulé "Dubaï is my home". Cette matinée s’est révélée particulièrement enrichissante et propice aux échanges. Afin de souligner cet événement, nous avons choisi de vous présenter trois portraits de femmes dont les parcours sont sources d’inspiration : Afra Al Zaabi, jeune femme émirienne influenceuse, mannequin et poète ; Omaima Abashar Fagier qui a passé la majeure partie de sa vie aux Emirats Arabes Unis et Hayet Boukli, qui dirige la boutique de vêtements de luxe pour enfants « My Little Angel » à Abu Dhabi et également membre d’Abu Dhabi Accueil.

À travers leurs parcours stimulants et leurs réalisations remarquables, ces femmes incarnent la force et la diversité qui font battre le cœur vibrant des Émirats Arabes Unis, témoignant d’un pays où les femmes s’élèvent, inlassablement, vers de nouveaux sommets.

Afra Al Zaabi, influenceuse, mannequin et poète émirienne

« Je m’appelle Afra Al Zaabi, j’ai 27 ans et je suis Émirienne. Je suis influenceuse, mannequin et poète. En tant qu’influenceuse, je crée des contenus, ce qui implique de filmer et monter des vidéos quotidiennement. Actuellement, je suis en campagne avec la marque Rimmel à Abu Dhabi et dans tous les Emirats. En parallèle, je suis mannequin pour des marques de maquillage, ce qui relève principalement du marketing de produits. En ce qui concerne la poésie, j’ai publié un livre en anglais, intitulé "The Art of Being Mine". Il est inspiré de ma vie et retrace mon parcours en tant que poète, depuis mon premier poème écrit à l’âge de 16 ans jusqu’à mes réalisations actuelles. Mon deuxième livre, "The Sound of Autumn", à paraître prochainement, aborde des sujets personnels, notamment l’amour, les amitiés et les relations.

Mon immersion dans l’écriture a commencé lors d’une académie d’été à l’Université de New York, où j’ai exprimé mes sentiments à travers la poésie. Malgré ma timidité et mon introversion à l’époque, j’ai trouvé refuge dans l’écriture. J’ai effectué mon cursus scolaire dans une école catholique proche de chez moi où la plupart des étudiants étaient musulmans. C’était une excellente école pour filles qui offrait un enseignement de qualité et rigoureux. Mes études à l’étranger ont été rendues possibles grâce à des bourses obtenues sur la base de mes bons résultats scolaires.

En parallèle de ma carrière artistique, j’ai obtenu un diplôme en géographie et aménagement du territoire à la Sorbonne d’Abu Dhabi, suivi d’un master en systèmes d’information géographique en Écosse. Ma passion pour l’environnement m’a conduite à étudier la pollution de l’eau en Indonésie dans le cadre de mon mémoire de Master, mettant ainsi en lumière le rôle de l’industrie de la mode dans cette problématique.

Malgré mon parcours dans les sciences, je n’ai jamais cessé de m’épanouir dans mes activités d’influenceuse et de poète. J’ai également exploré de nouveaux horizons en publiant des vidéos en français sur TikTok et en apprenant le coréen. J’ai également participé à l’émission "Beauty Match" diffusée sur la chaîne MBC, ce qui a marqué le début de ma carrière d’influenceuse. Il s’agit d’une compétition de stylisme télévisée où durant 5 épisodes, il a fallu relooker 5 personnes. Je n’ai malheureusement pas gagné mais j’ai obtenu le plus de points de la part de l’animatrice ! C’était une aventure très enrichissante, notamment le fait d’être à la télévision a exigé un courage considérable de la part de quelqu’un qui était extrêmement timide à l’âge de 16 ans ! Cette expérience m’a permis de découvrir ma passion pour le stylisme, et j’envisage désormais une carrière dans ce domaine ou peut-être dans l’édition !

Il est indéniable que de nombreux changements ont eu lieu aux Émirats Arabes Unis. Où que l’on se tourne, dans chaque sphère de la société, des femmes occupent désormais des postes à responsabilité. Je ressens profondément que notre pays met systématiquement les femmes à l’avant-plan, cherchant toujours à les soutenir et à les encourager. Une illustration de cet engagement est l’application Tamm, qui propose des cours de commerce spécifiques aux femmes, dans le but de les aider à entreprendre et à prospérer. Et nous célébrons même notre propre journée dédiée à la femme émiratie, le 28 août !

Par ailleurs, lors de mon expérience au service des bourses au ministère de l’Éducation, j’ai pu constater que la plupart des étudiants à l’étranger sont aujourd’hui des femmes !
À Abu Dhabi, je perçois une accessibilité et une facilité dans toutes mes initiatives. Lors de mes voyages à l’étranger, je découvre une liberté différente mais, bien que je me sente libre, je ressens toujours un attachement indéniable à mon pays.

Je suis reconnaissante envers mon pays, les Émirats arabes unis, pour son soutien envers les femmes, qu’elles aspirent à être femmes au foyer ou à occuper des postes de direction. Cette valorisation est un pilier de notre société, encourageant l’autonomie et l’ambition féminines. Je suis fière de contribuer à cette évolution en tant que femme émirienne.

Pour les femmes d’Abu Dhabi en quête d’épanouissement personnel, je leur conseille de profiter pleinement de la vie, de prendre le temps de découvrir leurs passions et de poursuivre leurs objectifs avec détermination. Il est essentiel de ne pas se laisser dicter par les normes sociales et de suivre son propre chemin vers le bonheur et la réussite. »

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Omaima Abashar Fagier, résidente à Dubaï, coach de vie « Ikigai »

« Je m’appelle Omaima Abashar Fagier, et j’ai 52 ans. J’ai passé la majeure partie de ma vie à Dubaï, un endroit où je me sens profondément chez moi. Je suis née dans une famille d’origine soudanaise, mais Dubaï est notre terre d’adoption depuis les années 1970. Mon père était banquier, il a commencé à travailler dès notre arrivée aux Émirats Arabes Unis dans l’une des banques nationales de Dubaï. Cette dernière n’est pas seulement une ville pour moi ; c’est là que j’ai grandi, où j’ai forgé mes souvenirs les plus précieux, où j’ai bâti ma vie. C’est ici que je me sens vraiment enracinée. Mes parents, devenus citoyens américains il y a 15 ans, ont déménagé en Californie, mais pour moi, Dubaï restera toujours ma maison.

Je suis fière de dire que Dubaï est un endroit où les femmes peuvent s’épanouir pleinement. Lorsque j’étais enfant dans les années 1970, l’Emirat offrait des opportunités incroyables, notamment dans le domaine de l’éducation. Je me souviens avec reconnaissance de ces jours où les écoles gouvernementales étaient ouvertes à tous, où chaque élève, quelle que soit sa nationalité, recevait un soutien inestimable : les fournitures scolaires, les tissus des uniformes et des repas comprenant des fruits frais et des sandwichs étaient gratuits. Chaque famille recevait 200 dirhams annuellement pour que les enfants puissent aller à l’école. Le gouvernement encourageait déjà activement l’éducation des filles, nous permettant de poursuivre nos rêves sans entrave. Durant mon cursus j’ai aussi eu la chance d’étudier à l’étranger et je suis diplômée de l’Université pour femmes de Jordanie.

En 1997, j’ai brièvement travaillé comme professeure d’anglais. Ensuite, je me suis tournée vers le secteur bancaire local pendant des années. Puis, il y a quatre ans, j’ai pris une décision audacieuse : je me suis lancée dans l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, je suis à la tête d’une entreprise de coaching axée sur le style de vie Ikigai, une philosophie japonaise qui incarne la valeur de la vie et le désir de se lever chaque jour avec enthousiasme. Je guide également des randonnées dans les montagnes de Dubaï pour reconnecter les femmes à la nature et à leur propre essence. J’ai également dirigé une entreprise immobilière avant de la vendre il y a deux ans et je suis associée à des sociétés d’aide à la création d’entreprises pour les nouveaux arrivants dans le pays.

Dubaï n’est pas seulement le lieu où j’ai prospéré professionnellement ; c’est là où j’ai pu élever mes filles dans un environnement propice à leur épanouissement. Les opportunités abondent ici, en particulier pour les femmes. Je suis témoin de la transformation de cette société, où les femmes sont de plus en plus encouragées à poursuivre leurs rêves et à briser les barrières traditionnelles. J’ai récemment lu par exemple qu’une femme avait ouvert un garage à Dubaï pour réparer des voitures !

Dans les années 1970, Dubaï n’avait pas encore atteint son statut actuel de ville internationale et mondiale. Comme c’est le cas pour toute ville et tout pays, l’adaptation à la nouvelle économie et l’implication croissante dans la communauté internationale étaient inévitables. Dubaï s’ouvre de plus en plus aux femmes, mais cette évolution n’est pas propre qu’à Dubaï ou aux Émirats arabes unis. L’évolution des mentalités et des opportunités pour les femmes a également été observée en Europe ou ailleurs depuis plusieurs décennies. Cette ouverture a bien sûr eu un impact positif sur les femmes à Dubaï et dans les Émirats arabes unis, où nous avons toujours bénéficié du droit à l’éducation et d’un soutien important dans les domaines sportif et professionnel.

J’ai bénéficié d’une éducation gratuite pendant toute ma vie et j’ai même reçu un salaire en tant qu’étudiante, du début des années 1970 jusqu’au début des années 1980. Mes filles n’ont pas connu cette période, mais cela ne me dérange pas. Je suis heureuse de contribuer aujourd’hui financièrement pour l’éducation à Dubaï. Je suis reconnaissante envers cette ville qui a tant offert à ma famille et à moi-même.

Aujourd’hui, les femmes peuvent même faire partie du conseil national du gouvernement. Cette ouverture est une avancée considérable, qui n’était pas envisageable auparavant. Et nous avons également vu des femmes diplômées du programme d’astronautes : de la terre à l’espace, nous avons tout !

Les femmes émiraties et expatriées ont prouvé leur responsabilité et leur engagement dans la société. Je suis convaincue que plus nous montrons notre responsabilité et notre engagement de manière qualitative, plus les opportunités se multiplieront pour les générations futures. Nous devons utiliser ces opportunités et montrer que nous sommes capables de contribuer de manière significative à la société. Je suis fière d’avoir assisté à l’évolution des femmes à Dubaï au fil des années.

En tant que coach de style de vie Ikigai, j’ai eu le privilège d’accompagner des femmes dans leur quête de réalisations personnelles et de croissance. Je crois fermement en l’équilibre entre les aspects mentaux, émotionnels, physiques, énergétiques et spirituels de notre être. C’est pourquoi je guide mes clientes à travers des pratiques qui nourrissent chacun de ces domaines, les aidant ainsi à trouver une harmonie et un sens profond dans leur vie quotidienne.

Voici quelques conseils pour chaque aspect :
Le Spirituel  : Explorez et pratiquez ce en quoi vous croyez, tout en conservant votre liberté et votre choix personnel dans votre quête spirituelle.
L’énergie : Rechargez-vous en passant du temps dans la nature, que ce soit sur les plages, dans le désert ou les parcs, pour trouver une énergie fraîche et renouvelée.
Le physique : Priorisez le mouvement et l’activité physique régulière, même si cela signifie trouver des alternatives comme des sports en salle climatisée ou des promenades dans les centres commerciaux.
L’émotionnel : Exprimez l’amour, les câlins, la communication ou le soutien envers vos proches au quotidien pour nourrir vos relations et votre bien-être émotionnel.
Le Mental, l’Intellect : Engagez-vous dans des activités qui stimulent votre esprit, comme la lecture, les jeux de réflexion ou l’apprentissage de nouvelles compétences. Nourrissez votre intellect en vous engageant dans des activités qui stimulent votre pensée, tout en veillant à ne pas laisser cet aspect dominer les autres.

La clé est de consacrer un peu de temps à chacun de ces aspects chaque jour pour cultiver un bien-être holistique.

Pour les femmes qui débutent leur vie à Dubaï ou à Abu Dhabi, je recommande vivement de s’impliquer dans la communauté locale. Les Emiratis sont accueillants et ouverts à partager leur culture avec les nouveaux arrivants. Que ce soit en participant aux événements culturels, en fréquentant les galeries d’art ou en engageant des conversations avec les habitants dans les cafés, il y a tant de possibilités de tisser des liens et de s’intégrer pleinement à la vie de cette ville vibrante.

Je suis honorée de pouvoir contribuer à l’épanouissement des femmes à Dubaï et de les aider à trouver leur propre ikigai, leur source de joie et de motivation dans la vie. Dubaï, avec son dynamisme et sa diversité, est véritablement un endroit où les rêves peuvent devenir réalité, où les femmes peuvent s’élever et s’épanouir pleinement. Et pour cela, je suis infiniment reconnaissante. »

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Si vous souhaitez des renseignements sur l’Ikaigai et les randonnées dans le désert proposées, n’hésitez pas à contacter Omaima : https://omaima.ae/Start/

Omaima a également participé à l’écriture de l’ouvrage « Dubai is my home » par Marie-Jeanne Acquaviva & Olivia Froudkine.
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Hayet Boukli, fondatrice de la boutique My Little Angel et membre d’Abu Dhabi Accueil

« Je m’appelle Hayet Boukli, mère de deux enfants, et j’ai découvert les Émirats Arabes Unis pour la première fois en 1998. Depuis, j’ai fondé des boutiques de vêtements de luxe pour enfants, mettant à l’honneur des marques françaises et italiennes destinées aux 0 à 16 ans. Lorsque je suis arrivée aux Émirats, je souhaitais recréer l’atmosphère des boutiques parisiennes. Néanmoins, j’ai rapidement observé une préférence locale marquée pour la livraison à domicile de produits de luxe, un concept qui contrastait avec les habitudes de consommation en France. Face au risque d’endommagement des produits lors des livraisons, j’ai eu l’idée pionnière de convertir une villa en un espace commercial innovant, similaire à un mini-centre commercial, où chaque pièce représente une ou plusieurs marques, reprenant le concept des grands magasins tels que les Galeries Lafayette. Ce modèle, alors inédit dans la région, a impliqué des démarches administratives complexes pour convertir une villa résidentielle en établissement commercial. Depuis, il est devenu courant de voir des villas transformées en boutiques, cafés, ou salons.

Choisir de ne pas m’implanter dans un centre commercial traditionnel fut une décision motivée par le désir d’offrir un service hautement personnalisé, notamment aux VIP qui recherchent discrétion et prestations sur mesure. L’indépendance d’une boutique permet une proximité et une flexibilité essentielles pour satisfaire ces exigences, m’offrant la possibilité de proposer une expérience d’achat singulière en alignant mes sélections avec les préférences de ma clientèle émiratie. Les sélections que je propose diffèrent de celles des grands magasins, constituant l’essence de My Little Angel. Mes clientes, même celles fréquentant des enseignes prestigieuses, restent fidèles pour l’exclusivité des pièces que je sélectionne pour elles. L’espace limité d’un centre commercial n’aurait pas permis d’accueillir une telle diversité de marques, ce qui aujourd’hui me permet d’exposer une trentaine de marques. Le marché initial, moins saturé et plus accessible, a grandement contribué à notre succès. Toutefois, avec l’essor du commerce en ligne et une concurrence renforcée, maintenir notre position exige un engagement constant. Les marques, autrefois peu présentes dans la région, sont aujourd’hui représentées dans les grands centres commerciaux de Dubaï et d’Abu Dhabi.

Ce qui m’a poussée à embrasser cette aventure et à innover dans ce domaine a été une rencontre marquante. Partageant mon temps entre l’Alsace et la Suisse, où je travaillais dans le luxe, j’ai lié une amitié profonde avec une famille émiratie cliente. Encouragée par nos liens forts, l’idée de m’établir au Moyen-Orient a germé. Après une visite du pays, j’ai été immédiatement charmée par la culture locale et le potentiel de développement, avec une affection particulière pour l’authenticité d’Al Aïn.

Derrière My Little Angel se cache une histoire d’amitié véritable. J’ai été motivée par le désir de bâtir quelque chose d’unique avec ces amies, considérant leur famille comme la mienne. Cette expérience m’a apporté une richesse culturelle et personnelle inestimable.
En tant que femme entrepreneure, je n’ai jamais ressenti de barrières ici, trouvant un soutien dans chaque étape administrative. Les Émirats se sont toujours montrés progressistes, accordant une place significative aux femmes dans la société. L’évolution des mœurs, comme la conduite féminine devenue courante, en est un témoignage.

Je participe activement à la vie associative locale, m’engageant dans diverses initiatives caritatives, telles que le « Pink October ». Mon engagement auprès de la communauté française est constant, je suis membre d’Abu Dhabi Accueil qui s’appelait à l’époque, les femmes francophones. Je me suis toujours investie dans diverses associations françaises : ADA, l’Alliance française, l’UFE, le French Business Group, entre autres. J’ai tissé des liens, notamment avec la communauté du Lycée Français Louis Massignon et je suis impliqué activement dans l’Association des Parents d’Élèves.
Le bénévolat occupe une place cruciale dans mon équilibre de vie, me permettant de conjuguer engagement professionnel, vie familiale et contribution sociale.
Je souhaite inciter toutes les femmes résidant aux Émirats arabes unis, à Abu Dhabi, à poursuivre leurs rêves avec une détermination inébranlable. Peu importe les obstacles rencontrés, osez persévérer. L’échec ne devrait jamais être considéré comme une fin en soi, mais plutôt comme une opportunité de rebondir et de repartir de plus belle. La vie est une aventure parsemée de défis, et chaque épreuve surmontée nous permet de nous élever et de progresser. Si votre passion est ardente, aucune limite ne peut vous empêcher de réaliser vos aspirations. Que vos efforts portent leurs fruits ou non comme prévu, gardez à l’esprit qu’il existe une multitude de chemins à explorer. Personnellement, mon objectif actuel est de concrétiser ma propre marque de vêtements pour enfants. Chacune de nous a son propre parcours à suivre pour donner vie à ses rêves ! »

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Pour joindre Mme Hayet Boukli : Tél +971 506164090
Pour vous rendre en boutique :
Villa No 854, Al Khaleej Al Arabi Street, Al Bateen Abu Dhabi / Maps : https://shorturl.at/chpFS